Parentalité

Ne jamais cesser de croire en son enfant et en ses capacités

2014-12-dec-115

Hier, c’était la toute première rentrée des classes pour notre fille qui aura 2 ans à la fin du mois. Et je ne vous cache pas que j’étais assez déstabilisée.

Je m’étais toujours dit qu’Ambre n’irait à l’école qu’à 3 ans et demi (elle est née en janvier 😉 ) et qu’elle irait chez une nounou comme sa sœur lors de ma reprise du travail. Et puis la vie en a décidé autrement et j’ai eu la chance de pouvoir la garder à la maison avec moi jusqu’à présent. Maintenant je suis en pleine recherche de travail et j’espère en trouver rapidement. Alors la question du mode de garde est venue à se poser dans notre famille.

Depuis le mois de septembre, sa grande sœur a repris les chemins de l’école. Et tous les jours, Ambre nous accompagne pour l’emmener et aller la chercher. Et tous les jours depuis le mois de septembre, elle a très envie d’aller voir ce qu’il s’y passe. Nous avons pu entrer dans l’école lors du marché de noël, du goûter de fin d’année ainsi que pour le spectacle de noël. Ambre était ravie de se retrouver tant dans les classes que dans la cour à courir partout avec sa sœur et les autres enfants.

L’école de nos filles est une école Montessori. Ils ont une classe pour les enfants entre 18 mois et 3 ans. Nous avons donc pensé au vue de l’enthousiasme qu’elle pouvait nous manifester, qu’Ambre serait ravie d’aller à l’école elle aussi. Nous avons obtenu une place pour la rentrée de Janvier. Cela fait 23 mois que je l’allaite et qu’elle est gardée exclusivement par moi. J’ai eu plusieurs remarques me disant que ça serait dur pour elle de se séparer de moi. Ces personnes ont réussi à émettre un doute en moi, même si au plus profond de moi-même, je savais qu’elle en était capable parce que je voyais bien qu’elle en avait vraiment envie, pour ne pas dire besoin.

Nous avons procédé de la même façon que pour la première rentrée scolaire de sa sœur : nous lui avons beaucoup expliqué le déroulement de ses futures journées. Nous lui avons parlé de sa maîtresse, répété plusieurs fois son prénom afin qu’elle ne soit plus une personne étrangère. Je lui ai détaillé plusieurs fois que je partirai seule de l’école mais que je reviendrai la chercher afin qu’elle n’est pas peur de l’abandon. Et surtout, nous faisons de l’école un endroit agréable. Nous lui décrivons comme étant un lieu où elle peut rencontrer d’autres enfants, jouer avec eux, découvrir de nouvelles choses et rentrer à la maison avec des événements divers à nous raconter.

Lorsque je l’ai laissé hier matin dans sa classe, elle m’a fait un bisou et je lui en ai fait un gros en retour avant de lui dire que je partais. J’ai pu ainsi quitter l’école sans pleur ni regard inquiet de sa part. Lorsque je suis allée la chercher à la fin de sa matinée, elle avait un immense sourire et elle n’a pas arrêté de me parler (à sa façon bien sûr). C’était beau à voir et très émouvant. Aujourd’hui, je suis fière. Je suis fière de ma fille car elle est autonome et a su se détacher pour mieux nous retrouver. Elle a su puiser en elle les ressources nécessaires pour faire face au changement. Je suis fière de sa grande sœur qui a voulu lui tenir la main en sortant de la voiture pour aller jusqu’au portail de l’école afin de la rassurer. Et pour finir, je suis fière de mon mari et moi pour tout cet accompagnement au quotidien que nous faisons pour nos filles malgré les avis divergents de l’entourage ou les remarques qui ne sont pas toujours soutenantes. Je pense qu’il est important en tant que parent d’arriver à être fier de soi, à se féliciter lorsque l’on a des principes qui nous tiennent à cœur et que l’on arrive à les mener à terme. Car il n’est pas toujours facile de devenir parent lorsque nos choix s’éloignent de ceux d’autrui. Le portage, l’allaitement long, le cododo, le fait de garder ses propres enfants, le choix d’une école alternative ou encore de l’ief, etc. Même si l’on sait que ce maternage et ce respect de nos enfants les aidera à grandir de façon constructive et autonome, que ces méthodes les aideront à avoir confiance en eux, des fois certaines personnes arrivent à nous faire douter et cela peut s’avérer douloureux. Etre parent c’est pour moi avoir une totale confiance en ses enfants, en leurs capacités et parfois faire des choix qui ne seraient pas les mêmes que nos voisins mais qui pourtant, sont les plus adaptés à notre propre famille.

 

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